3EME ETAGE
LES ARTISTES
EVA
CZAPLICKI
PARIS
"J’ai toujours rêvé d’être traversée par la foudre. De survivre pour sculpter cette fulgurance électrique, lumineuse, mortelle."
Toute sa quête artistique est là : faire jaillir l’éclair, foudroyer l’autre.
Créer le trouble émotionnel.
Percevoir son éblouissement : percer et voir.
Réinventer le coup de foudre.
Figer dans l’instant un moment de grâce, la vibration d’une émotion pour suspendre un frisson.
Le corps en tension est au centre de son art.
Elle cherche l'âme par le corps.
L’esprit par la transcendance corporelle. L'existence par la sensation physique.
Le dualisme est la source de son inspiration, influence de ses études de philosophie.
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Eva sculpte corps et âme.
Elle travaille l’argile avec une passion dévorante.
Elle est enchainée à cette terre comme à l’acte de création.
Elle modèle comme elle respire et elle respire quand elle sculpte.
L’argile coule dans ses veines et s’échappe sous ses phalanges pour faire naître des créatures ni terrestres, ni aquatiques, ni lunaires qui lui échappent et trouvent ainsi leur propre liberté.
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C’est en sculptant qu'Eva Czaplicki est devenue sculpteur. Ses œuvres ont toujours été ses seuls maîtres.
Leur exigence est féroce, infinie, leur insatisfaction permanente. Leur punition parfois douloureuse.
Eva résiste à tout sauf à son besoin de sculpter.
Deux fois, elle fuit l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts avec culpabilité et libération, gardant de cette expérience deux principes fondamentaux qui guident sa vie artistique. « Vous avez un parfait nom d’artiste, il est imprononçable ! Ne changez jamais ! » lui dit-on dans la grande école et puis aussi « Ne travaillez plus votre connaissance de l’anatomie ! ».
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Les deux C de son nom sont silencieux. On dit tout simplement "Zapliki". Ils forment cette bulle d’eau dans laquelle elle s’enferme pour nager avec les créatures qui habitent son monde. Nageuse depuis l’aube de ses jours, avant même de savoir fouler la terre, l'eau est son élément
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La connaissance des corps est innée. Eva n’a jamais ouvert un livre d’anatomie.
Elle n’utilise pas de modèle. Aucun ne supporterait ses poses astreignantes.
En 2020, Eva Czapkicki reçoit au Grand Palais la Mention du Jury pour son bronze « Origine » à la 230eme édition du Salon des artistes français.
Pour Urb'expo :
Entre présent et passé Pour moi, il y 25 ans. Il y a 25 ans, j'habitais ici, pas loin. Je reviens. Une vie entre. Une histoire. Des histoires. Comme chacun. Entre passé et présent, on tient en équilibre sur le fil de nos vies. Suivons le fil...
PLPF
NANTES
Pierrot le peintre fou est Originaire du vignoble angevin, il commence à étudier la peinture dès le plus jeune âge dans cette région, mais se lasse de peindre des murs blancs, gris, crèmes...
Il décide alors de suivre sa passion pour le dessin et la culture hip-hop/alternative qui l'accompagne depuis son enfance.
Sa formation l'amène à Paris pendant quelques années ou il pû évoluer dans le décor, et se crée ainsi une ouverture d'esprit, culturelle, artistique et sociale que seul Paris nord peut apporter.
Ces différentes expériences professionnelles au sein d'enseignes réputées lui ont permis d'avoir un certaine maîtrise sur les spécificités qui lui sont demandées.
De retour depuis peu dans le grand ouest, il souhaite partager ses expériences autour de démarches citoyennes, d'événements culturels éphémères ou autres lieux alternatifs comme celui ci, pour ainsi permettre l'accès à l'Arts au plus grand nombre.
Pour Urb'expo :
Nouvelles peintures anciennes, qu'a cela ne tienne.
Dans un souci de conservation du patrimoine, cette fresques sort d'une volonté de promouvoir cette art rupestre qu'est la peinture classique.
Le passé est avant tout constitué de moments présents, qu'importe l'histoire de son vécu.
'Vis chaque instant comme si celui ci était déjà passé et surtout n'oublie pas que nous sommes tous de passage, sans manquer à ne pas l'être.
Soit heureux et épanouie dans ta vie pour contempler ces personnes qui autour de toi sourient"
LOUISE
COMIRAN
ANGERS
Louise Comiran a suivi un cursus en Arts appliqués, dont 2 ans à l’École Estienne où elle apprend le dessin de caractères et la calligraphie.
Elle a ensuite travaillé 3 ans comme graphiste au sein de l’atelier Marge Design à Paris.
En 2019 elle est partie à Londres apprendre la peinture en lettres auprès de Ged Palmer.
Depuis 2020 elle développe son activité de graphiste et peintre en lettres indépendante.
Pour Urb'expo :
Le départ de la réflexion pour ce projet est le lieu de l’exposition. Je souhaitais faire un état des lieux de l’existant et rendre visible l’histoire de cette maison à l’abandon en questionnant ce qu’elle a pu ou pourrait être.
J’ai choisi d’utiliser la définition du mot maison car c’est une porte d'entrée neutre. Toutefois, sa polysémie permet de questionner cet espace et les fonctions qu’il peut avoir. Ce texte propose un possible changement d’usages à travers le temps.
La technique de la peinture en lettres permet, quant à elle, de rendre visible la trace du geste et la singularité des lettres dues au travail manuel. Elle rend ce texte, plus personnel et authentique.
Cet écrit et la forme qu’il prend permettent de convoquer l’imaginaire et de pouvoir réfléchir à l’histoire de cette maison et des gens qui l’ont traversée. Il nous invite à imaginer son passé, son présent et son futur.